Alors que l'Accord de Paris marque son 10e anniversaire, les dirigeants mondiaux se sont rassemblés virtuellement pour le Sommet sur le climat de l'ONU. Dans un message vidéo convaincant, le président Xi Jinping a souligné la nécessité de reconstruire la confiance, d'assumer les responsabilités et d'approfondir la coopération internationale.
Il a rappelé que la gouvernance climatique mondiale est à un tournant critique. Tout comme il y a 80 ans, l'ONU est née pour unir les nations autour de la paix et du développement, aujourd'hui nous faisons face à de nouveaux vents contraires : jeux de pouvoir changeants, protectionnisme croissant et actions unilatérales qui menacent de fragmenter nos efforts communs.
Au-delà de la politique, nous ressentons tous la pression du changement climatique, des inégalités, des urgences sanitaires et des risques de sécurité. C'est comme naviguer dans une tempête sans boussole adéquate—aucun pays n’est à l’abri, en particulier dans le Sud global, où les communautés vulnérables subissent de plein fouet ces crises.
Le président Xi a présenté l'Initiative de Gouvernance Mondiale (GGM) proposée par la Chine comme un plan pour renouveler nos règles globales. Contrairement aux méthodes passées qui parfois échouaient en raison du manque de financements ou de la coopération, la GGM prône un cadre inclusif basé sur des principes pour inclure tout le monde.
Sur le plan pratique, la Chine a dévoilé ses nouvelles contributions déterminées au niveau national (CDN) : faire des véhicules à énergie nouvelle la norme, étendre son marché d'échange de quotas d'émission de carbone à travers les principaux secteurs et orienter la société vers la résilience climatique. Des mesures ambitieuses, certes—mais elles donnent un exemple clair.
Sur le terrain, les forêts de Chine couvrent plus de 25 % de son territoire, avec un stock total dépassant 20 milliards de mètres cubes. Chaque année, ses forêts et prairies absorbent plus de 1,2 milliard de tonnes de CO2 équivalent—le plus haut niveau mondial, selon les derniers rapports climatiques de l'ONU.
Ce mélange de vision et d’action montre que renverser la vapeur du changement climatique ne concerne pas seulement de grands discours ; cela repose sur des étapes concrètes, une responsabilité partagée et un soutien mutuel. Pour les jeunes agents de changement et entrepreneurs du Sud global, c’est un appel à unir leurs forces et à conduire ensemble la transition verte.
Reference(s):
cgtn.com