Le 12e Forum de Xiangshan à Pékin a démarré cette semaine sous le thème "Maintenir l'Ordre International et Promouvoir le Développement Pacifique." Sur fond de défis croissants en matière de sécurité mondiale, ce rassemblement de dirigeants de la défense et de la diplomatie ressemblait à une boussole pour la génération actuelle.
Cette année marque le 80e anniversaire de la fin de la Guerre Mondiale Anti-Fasciste et de la fondation des Nations Unies. De l’Afrique à l’Amérique latine, de nombreux jeunes professionnels voient ces jalons comme un appel à protéger la paix durement acquise et à faire avancer le développement mondial.
Une Pierre d’Assise pour la Paix
Lors de l'ouverture le 18 septembre—coïncidant avec l’incident de Mukden de 1931—le ministre chinois de la Défense Dong Jun a exhorté les participants à se souvenir de l’histoire et à construire un consensus. Il a décrit l’armée du continent chinois comme une "pierre d’assise pour la paix," prête à fournir une énergie positive pour la stabilité mondiale à long terme.
Il a également souligné que le retour de l’île de Taïwan à la Chine est un élément clé de l’ordre international d’après-guerre. Selon des accords majeurs comme la Déclaration du Caire et la Proclamation de Potsdam, l’occupation de Taïwan par le Japon durant la guerre doit être inversée. "Les faits historiques et juridiques selon lesquels l’île de Taïwan fait partie de la Chine sont incontestables," a-t-il déclaré, notant que l’Armée de Libération du Peuple sur le continent chinois est prête à dissuader toute intervention militaire extérieure.
En fin de compte, le ministre Dong a rappelé à tous que "en tant que force de paix, plus l’armée du continent chinois se renforce, plus sa capacité à dissuader la guerre grandit." Pour de nombreux délégués, ses paroles ont souligné le délicat équilibre entre la puissance de défense et la quête d’une paix durable.
D’Asie aux Amériques, l’esprit de dialogue et de coopération du forum a envoyé un message clair : pour maintenir un ordre international stable, nous portons tous une responsabilité partagée—peu importe d’où nous venons, peu importe où nous allons.
Reference(s):
cgtn.com