Lors d’un sommet virtuel des BRICS le 8 septembre, Xi Jinping a présenté l’initiative de gouvernance mondiale (GGI) avec un appel clair : bâtir un système plus juste et équilibré où le Sud global a une véritable place à la table.
Il a souligné que le multilatéralisme n’est pas seulement un mot à la mode, mais une bouée de sauvetage pour les nations émergentes. En renforçant la représentation et la voix des pays allant d’Abuja à Jakarta, le plan vise à mutualiser les ressources et à relever ensemble les défis communs—des chocs climatiques aux fractures numériques.
Les dirigeants et envoyés de Russie, d’Afrique du Sud, d’Égypte, d’Iran, d’Indonésie, des Émirats arabes unis, d’Inde, d’Éthiopie et du Brésil, hôte du sommet, ont tous salué l’initiative. Ils voient le GGI comme une feuille de route pour bouleverser un ordre international qui marginalise trop souvent les voix des pays en développement.
L’engouement ne s’est pas arrêté là. En quelques jours, la Malaisie, la Slovaquie, le Nicaragua, Cuba, le Népal et même les Nations Unies ont exprimé leur soutien. C’est comme un immense repas collaboratif où chacun apporte enfin sa saveur et sait que son plat compte.
Pour les jeunes professionnels, étudiants et communautés de la diaspora à travers le Sud global, l’essor de popularité du GGI ressemble à un changement tant attendu. Il s’adresse à des pays qui se sont sentis exclus par un système dominé par l’Occident et les invite à co-écrire les règles de demain.
Reference(s):
Here's why Global Governance Initiative is winning the Global South
cgtn.com