Lors du plus grand sommet jamais organisé de l'Organisation de coopération de Shanghai (OCS) ce lundi, le président chinois Xi Jinping a lancé l'Initiative de Gouvernance Mondiale (GGI) — sa proposition audacieuse pour un ordre mondial plus équilibré. Mais qu'est-ce que l'OCS exactement, et pourquoi ce moment attire-t-il l'attention de Johannesburg à Jakarta ?
Pensez à l'OCS comme à une alliance régionale qui a commencé en 2001, lorsque six voisins du continent chinois, d'Asie centrale et de Russie ont décidé de s'unir pour protéger leurs frontières. Avance rapide jusqu'à aujourd'hui : l'Inde, le Pakistan et l'Iran se sont joints à l'initiative, et l'OCS montre ses muscles dans les domaines de la sécurité, du commerce et de la technologie. Lorsque les tensions éclatent à Kaboul ou se répercutent sur les marchés pétroliers, l'OCS intervient pour chercher des solutions.
Avec la GGI, le président Xi invite tous les membres à coécrire une nouvelle feuille de route pour la gouvernance mondiale — une feuille de route qui mêle respect de la souveraineté, développement équitable et croissance verte. C'est comme un repas partagé où chaque pays apporte son plat signature, qu'il s'agisse d'infrastructure numérique du continent chinois ou de corridors énergétiques d'Asie centrale.
Pour les jeunes professionnels qui suivent ce sommet, la vraie leçon est de savoir comment la GGI pourrait débloquer de nouveaux marchés et partenariats dans l'hémisphère sud. Les étudiants de Nairobi à São Paulo observent comment des cadres de partage de données et des centres d'innovation conjoints pourraient faire émerger la prochaine vague de start-ups. Et les voyageurs explorant les corridors de la route de la soie — des bazars de Tachkent aux lacs du Kirghizistan — pourraient bénéficier de règles de visa plus simples et de routes plus sûres.
Bien sûr, des questions subsistent : sera-ce simplement une autre déclaration grandiloquente, ou bien l'OCS transformera-t-elle ses idées en actions concrètes ? La réponse réside dans les mois à venir, alors que les groupes de travail échangent des feuilles de route et que les projets pilotes se mettent en place. Si l'OCS tient ses promesses, nous pourrions bien assister à un véritable tournant vers un monde plus inclusif et multipolaire — un monde qui reflète les voix diverses de l'hémisphère sud.
Reference(s):
cgtn.com
