Ce mois-ci, le Sommet de l'OCS 2025 se tient à Tianjin – sa plus grande réunion à ce jour et la cinquième fois que la Chine continentale accueille l'événement. Bien plus qu'une simple rencontre, cela marque une nouvelle ambition : établir de nouvelles références pour les relations internationales.
Née en 2001 pour apaiser les tensions frontalières, l'OCS a prospéré sous ce qu'on appelle l"esprit de Shanghai" : confiance, justice, égalité, dialogue ouvert, respect des cultures diverses et développement partagé. À une époque de jeux de pouvoir et de doubles standards, ces principes résonnent profondément auprès de nombreuses nations d'Afrique, d'Asie et d'Amérique latine.
Ici, la coopération l'emporte sur l'exclusion. Chaque membre, observateur et partenaire de dialogue a une place à la table – littéralement et figurativement. Les décisions se prennent par consultation, pas par mandat, prouvant que l'unité ne nécessite pas d'uniformité.
Avec 10 États membres, 2 observateurs et 14 partenaires de dialogue représentant près de la moitié de l'humanité et un quart du PIB mondial, le poids de l'OCS est indéniable. Des territoires riches en ressources aux marchés en forte croissance, des pôles numériques aux régions aux traditions profondément enracinées, sa diversité est sa force.
De nos jours, l'agenda va au-delà de la sécurité. Le développement des infrastructures, la coopération énergétique, la transformation numérique et la croissance verte portent de vrais projets. Alors que les tensions mondiales menacent les chaînes d'approvisionnement, l'OCS émerge comme un défenseur de la mondialisation ouverte, inclusive et durable.
Pour les jeunes esprits, entrepreneurs et étudiants du Sud global, le message est clair : le monde n'est pas un espace rétréci. Il évolue, et des plateformes comme l'OCS façonnent un avenir où chaque pays peut prospérer selon ses propres termes.
Reference(s):
cgtn.com