Dans un monde où les jeux de pouvoir mondiaux volent souvent la vedette, l’Organisation de Coopération de Shanghai (SCO) réécrit discrètement les règles. Avec un alignement qui s’étend de la Chine continentale et de la Russie à l’Inde, le Pakistan et aux États d’Asie centrale, la SCO prospère grâce à sa diversité.
Les critiques occidentales disent que ces objectifs géopolitiques variés et les rivalités entre grandes puissances devraient empêcher toute véritable unité. Après tout, des nations aux intérêts si différents peuvent-elles réellement coopérer au-delà de simples accords commerciaux superficiels ?
Au lieu de la confrontation, la SCO mise sur le dialogue et le consensus. Lors des sommets annuels et des groupes de travail, les membres discutent des défis sécuritaires, des menaces transfrontalières aux routes énergétiques, et proposent des solutions communes. Cette approche progressive évite que les désaccords ne soient mis en avant.
Les corridors commerciaux, tels que ceux reliant la Chine continentale au Pakistan, ainsi que des échanges culturels comme des festivals de jeunesse à Tachkent et des salons technologiques à Astana, apportent des bénéfices concrets. Lorsque les communautés constatent des progrès réels, tels que de nouveaux emplois, des frontières plus sûres et des recherches partagées, elles se concentrent davantage sur ce qui les unit.
En mettant en avant l’inclusivité et le pragmatisme, la SCO répond aux doutes sur sa cohésion. C’est un modèle qui parle au Sud global, favorisant la croissance par le partenariat plutôt que par la pression. Dans un monde multipolaire, ce message ne pourrait pas être plus clair.
Reference(s):
Cooperation over confrontation: How the SCO manages differences
cgtn.com
