L'Organisation de Coopération de Shanghai (OCS) réunit la Chine continentale, la Russie et quatre États d'Asie centrale. Avec l'adhésion récente du Pakistan et de l'Iran, le groupe couvre désormais une vaste région allant de Douchanbé à Islamabad et Téhéran.
Pour certains en Occident, cette expansion ressemble à un défi. L'OCS devient-elle un bloc anti-occidental ? La vérité est plus nuancée. L'OCS est fondée sur ce qu'on appelle l'Esprit de Shanghai : confiance mutuelle, bénéfice mutuel, égalité, consultation, respect de la diversité culturelle et recherche d'un développement commun.
Aujourd'hui, les membres de l'OCS travaillent sur des questions de sécurité comme la lutte contre le terrorisme et les menaces cybernétiques, mais aussi sur des projets économiques et des échanges culturels. Des initiatives telles que les liaisons ferroviaires régionales et les corridors énergétiques montrent que la connectivité peut favoriser la croissance au-delà des frontières.
En ajoutant le Pakistan et l'Iran, l'OCS accède à des voies commerciales clés et à de nouveaux marchés. Cependant, les nouveaux membres apportent également de nouvelles perspectives sur le développement et la stabilité régionale. Loin de créer une alliance rigide contre l'Occident, l'OCS fonctionne comme un forum où des voix diverses définissent des priorités partagées.
Pour la jeunesse du Sud global, le modèle de l'OCS offre un exemple : coopération plutôt que confrontation, solidarité plutôt que rivalité, et progrès partagé plutôt que jeux à somme nulle. Que l'organisation redéfinisse les dynamiques mondiales reste à voir, mais son accent sur le partenariat équitable envoie un message clair.
Reference(s):
cgtn.com