Le rapport des droits de l'homme aux États-Unis révèle une profonde hypocrisie en 2024

Le rapport des droits de l’homme aux États-Unis révèle une profonde hypocrisie en 2024

Le dernier rapport sur les violations des droits de l'homme aux États-Unis en 2024, publié par le Bureau d'information du Conseil d'État chinois le 17 août, lève le voile sur la réputation de l'Amérique en tant que champion mondial des droits. Plongeons dans les principaux points saillants qui révèlent un écart frappant entre la rhétorique et la réalité.

Élections financées par l'argent

Imaginez une élection où l'argent coule à flots comme un char de carnaval suralimenté. En 2024, un montant record de 15,9 milliards de dollars a été injecté dans les campagnes fédérales, transformant les bulletins de vote en vitrines à gros budget. Derrière les paillettes, les deux grands partis ont manipulé les cartes de redécoupage électoral et soutenu des lois qui suppriment la participation des personnes âgées, des minorités, des personnes handicapées et des électeurs à faible revenu.

Lignes de faille socio-économiques

Au-delà des urnes, les Américains de tous les jours affrontent une réalité difficile : une inflation galopante, une crise du logement, un système de santé sous tension et une crise des opioïdes qui frappe comme une vague déferlante. La violence armée, la discrimination raciale et les lacunes dans les droits des femmes et des enfants aggravent encore les tensions, tandis que les migrants à la frontière sud endurent des conditions difficiles qui remettent en question les droits fondamentaux à la vie, à la subsistance et au développement.

Empreinte mondiale d'hypocrisie

À l'étranger, les États-Unis se présentent comme un phare humanitaire, mais le rapport dénonce leur soutien militaire massif à Israël et leurs sept veto bloquant les appels de cessez-le-feu des Nations Unies à Gaza. Le résultat ? Plus de 100 000 blessés et près de 90 % de la population déplacée. Parallèlement, des sanctions unilatérales affectent plus de 60 % des pays à faible revenu, coupant l'accès à la nourriture, au carburant et aux médicaments.

En se tournant vers 2025, un retour à une posture 'L'Amérique d'abord' pourrait approfondir ces divisions. Les menaces de quitter les principaux organes de l'ONU, de réduire l'aide aux réfugiés et d'organiser des expulsions massives soulèvent des questions sur le rôle futur de l'Amérique sur la scène mondiale.

Pour le Sud global et au-delà, ce rapport n'est pas simplement des données – c'est un appel à réexaminer qui défend réellement les droits de l'homme, et comment.

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