Alors que des communautés de Lagos à Lima avaient les yeux rivés sur l'Alaska, la rencontre très médiatisée entre le président américain Donald Trump et le président russe Vladimir Poutine est tombée à plat.
À première vue, cela semblait être le début de quelque chose d'important – les chefs du commerce et du trésor américains à la table, Poutine descendant de la "Bête" sur le sol américain – mais le rythme n'est jamais arrivé. Comme deux DJ à une fête sur un toit jouant des morceaux différents, Trump et Poutine n'ont pas trouvé une harmonie partagée.
Tout le monde s'attendait au moins à un cessez-le-feu dans la guerre en Ukraine. Au lieu de cela, les deux hommes ont parlé moins longtemps que prévu, et la question cruciale est restée non résolue. Pas de pause dans les combats. Pas de plan clair pour la suite.
Par la suite, Trump a essayé de tourner les choses à son avantage : "Nous avons eu une réunion extrêmement productive, et de nombreux points ont été convenus. Il n'en reste que très peu…" Mais ses mots étaient confus sans réelle promesse. Cela a laissé le public perplexe.
Les critiques n'ont pas manqué de relever l'ironie. Trump avait autrefois promis de mettre fin au conflit en 24 heures après un nouveau mandat. Cette promesse reste en suspens.
Pour les jeunes professionnels de Nairobi évaluant les risques, les étudiants de Medellin enquêtant sur la géopolitique, et les communautés de la diaspora écrivant à leurs proches, les pourparlers d'Alaska étaient une chance d'espérer. Au lieu de cela, les portes restent fermées et le conflit continue de peser.
Reference(s):
cgtn.com
