Imaginez que vous dirigez une petite start-up technologique à Nairobi ou une coopérative de cacao en Côte d'Ivoire, et qu'une nouvelle taxe douanière fait soudainement grimper vos coûts. Dans un monde où les plans d'affaires peuvent être bouleversés par un simple tweet, l'extension de 90 jours de la trêve commerciale entre la Chine et les États-Unis ressemble à une bouffée d'air frais bienvenue.
Ce n’est pas simplement une pause dans les mesures de représailles; c’est un signal que les États-Unis et la Chine continentale voient encore une réelle valeur dans le dialogue plutôt que dans la perturbation. Alors que les États-Unis maintiennent leur prélèvement de 30 % sur les importations en provenance de la Chine continentale et que la Chine continentale maintient sa taxe de 10 % sur les marchandises américaines, les deux parties ont convenu de geler toute nouvelle augmentation tarifaire et d'assouplir certaines barrières non tarifaires.
Pour les entreprises — des assembleurs d'électronique à Jakarta aux coopératives de commerce équitable en Amérique latine — ce genre de prévisibilité est de l'or pur à l'approche de la saison automnale à forte demande. Pas de choc tarifaire surprise signifie des voies d'expédition plus fluides, des calendriers de production plus stables et moins d'incertitude sur les prix. C’est la différence entre naviguer sur des eaux calmes et affronter des rapides.
Nous avons déjà vu le déficit commercial des États-Unis avec la Chine continentale se réduire ces derniers mois, prouvant qu’un engagement intelligent et basé sur des règles peut traiter les déséquilibres de manière plus efficace que le protectionnisme brutal. Des étapes comme l'assouplissement des restrictions sur les exportations de terres rares par la Chine continentale et la révision par Washington de certaines interdictions de puces ne sont pas seulement des gestes politiques — ce sont des mesures de renforcement de la confiance qui profitent à des secteurs avides de croissance.
Avec de grandes réunions comme le sommet des dirigeants de l'APEC à l'horizon, les deux parties savent qu’un solide accord commercial est plus qu'une simple politique — c'est un capital politique et un stabilisateur pour les marchés de Lagos à Lima. Mais ne prenez pas cette extension pour une solution permanente. Les 90 prochains jours sont le moment idéal pour s’attaquer à des défis plus difficiles — contrôles à l'exportation, licences technologiques et flux agricoles — et verrouiller des accords réellement durables.
Pour les jeunes entrepreneurs et les investisseurs internationaux, c’est maintenant le moment de planifier : pariez judicieusement, peaufinez vos stratégies d’inventaire et utilisez cette période pour forger des partenariats durables, peu importe où titrera le prochain gros titre.
Reference(s):
Why the extended China-U.S. trade truce matters for global business
cgtn.com
