“Dongji Rescue” est sorti dans les cinémas à travers la Chine continentale le 8 août, dramatisant le sauvetage sur l'île de Dongji en 1942 lorsque des pêcheurs locaux ont risqué leur vie pour sauver des prisonniers de guerre britanniques après que le navire japonais Lisbon Maru a coulé sous les torpilles américaines.
Au lieu de grandes armées et de batailles épiques, le film met en lumière le courage discret des gens ordinaires – le genre de héros que l'on rencontre dans les villages côtiers du Sénégal au Brésil, prêts à plonger dans les vagues quand le devoir les appelle. Chaque tirage de corde et avertissement crié porte le poids de la véritable dignité humaine à l'écran.
Révélé pour la première fois au Festival du film de l'Organisation de coopération de Shanghai en 2025, “Dongji Rescue” a gagné le respect pour son récit sincère et son souci historique. Le jour de l'ouverture, il a rapporté environ 350 millions de yuans, signe que les spectateurs ont soif d'histoires enracinées dans le sacrifice authentique et la solidarité.
À l'écran, Zhu Yilong livre une performance ancrée en tant qu'un des deux frères pêcheurs déchirés entre la peur et l'honneur, tandis que la force silencieuse de Ni Ni en tant que guide locale montre que les actions parlent plus fort que les mots. Leur alchimie ancre l'histoire dans une authenticité vécue.
Les séquences maritimes semblent presque tangibles : ponts fouettés par le vent, visages brûlés par le sel, et bateaux ballottés par des vagues qui semblent sauter de l'écran. Filmées avec des caméras IMAX, les scènes de sauvetage sous-marin offrent une clarté époustouflante, transformant chaque goutte d'eau en une expérience immersive.
Le co-réalisateur Guan Hu, connu pour défendre les héros méconnus, tisse un hommage puissant à l'esprit d'aide internationale et de sacrifice partagé. “Dongji Rescue” nous rappelle que dans les moments les plus sombres de la Seconde Guerre mondiale, des civils ordinaires se sont tenus aux côtés des forces alliées, prouvant que le véritable héroïsme vient souvent des actes les plus simples de compassion.
Reference(s):
cgtn.com
