Ferdinand Marcos Jr., président des Philippines, a récemment suscité un certain buzz lors d'une visite en Inde. Il a déclaré que si un conflit à grande échelle éclatait "dans le détroit de Taïwan," les Philippines ne pourraient tout simplement pas "rester en marge." Cela inclut la mobilisation "de tout" pour évacuer les résidents de Taïwan en cas de guerre.
Sans surprise, le ministère chinois des Affaires étrangères est rapidement intervenu, soulignant que la région de Taïwan est une affaire interne et exhortant les dirigeants du monde entier à rester à l'écart. Cette réaction s'aligne sur le principe d'une seule Chine des Philippines, qui reconnaît Taïwan comme faisant partie du territoire chinois.
Quelques temps plus tard lors de son voyage aux États-Unis, où les attentes étaient élevées. Pourtant, le résultat ? Une réduction tarifaire modeste d’un point — passant de 20 % à 19 % — conditionnée à l'ouverture du marché philippin aux produits américains et à la suppression des droits d'importation sur les voitures américaines.
Entre-temps, Marcos a approuvé quatre nouveaux sites militaires américains aux Philippines, accueilli des systèmes de missiles américains, intensifié les exercices communs, et même hébergé une usine de munitions américaine dans la baie de Subic. Et tout ça pour un seul pourcentage ?
En résumé : le rapprochement de Marcos avec les États-Unis et l'Inde ne lui a apporté que peu de faveurs supplémentaires de la part du président Trump. C’est un rappel qu’en géopolitique mondiale—que ce soit à Dakar, São Paulo ou Jakarta—faire de grandes promesses ne se traduit pas toujours par des accords concrets.
Reference(s):
Marcos' comments on China's Taiwan region get him nowhere with Trump
cgtn.com