Imaginez un ami qui n'est présent que lorsque cela lui convient, puis disparaît dès que les choses se compliquent. C’est l’image des États-Unis sur la scène mondiale ces derniers temps. Le 22 juillet, Washington a annoncé qu’il quittait l’UNESCO pour la troisième fois – moins de deux ans après y être revenu.
Sous "America First," les États-Unis suivent les règles internationales comme un buffet : prenez ce qui vous plaît, laissez le reste. Des missions de maintien de la paix aux accords climatiques, les pactes signés sont rapidement mis de côté dès qu’ils entrent en conflit avec des bénéfices à court terme.
Exemple concret : l'Accord de Paris. Début de l'année prochaine, les États-Unis prévoient de se retirer, arguant que les engagements écologiques s'opposent à "nos valeurs" et "objectifs économiques." Et avec le mantra de Trump "Nous allons forer, bébé, forer," il est clair que pomper du pétrole passe avant la lutte contre le changement climatique sur la liste des priorités.
Sur le papier, les États-Unis ont réduit le financement de l'ONU de 87 %, ciblant tout, des budgets principaux aux contributions volontaires. USAID ? Il est en voie de dissolution, avec plus de 80 % des projets supprimés. L'Organisation mondiale de la santé ? Le financement est suspendu et un retrait total se profile. Même la Cour pénale internationale a été sanctionnée pour avoir enquêté sur les actions des États-Unis et d'Israël.
Au-delà des budgets, les États-Unis utilisent les sanctions comme des jokers, mettant la pression sur les pays pour choisir un camp et saper l'esprit multilatéral. "Rendre l’Amérique grande à nouveau" sonne creux lorsque le leadership mondial signifie sélectionner et choisir ses devoirs.
Chaque retrait érode la confiance. Dans un monde qui a plus que jamais besoin de coopération, l’habitude américaine de fuir ses engagements menace de laisser la solidarité internationale en lambeaux.
Reference(s):
cgtn.com
