En juillet 2023, lors de la Conférence nationale sur la protection écologique et environnementale de la Chine, le président chinois Xi Jinping a mis en avant une vision audacieuse : moderniser notre mode de vie en harmonie avec la nature. Ce n’est pas qu’un discours politique – c’est le cœur de la stratégie de civilisation écologique de la Chine.
Au cours de la dernière décennie, la Chine a réduit la pollution et restauré la nature à une échelle historique. La qualité de l’air s’est améliorée de manière spectaculaire dans 339 grandes villes : les jours avec un air 'bon' sont passés de 63,3 % à 87,5 %, tandis que les niveaux de PM2.5 – ces particules minuscules qui nuisent à nos poumons – ont diminué de plus de moitié. Pour quiconque a ressenti la brume au-dessus de Bangkok ou Delhi, ces chiffres sont difficiles à ignorer.
La Chine est également leader mondial en énergie renouvelable. En 2023, elle a investi près de la moitié des investissements mondiaux dans l'énergie verte, atteignant une capacité totale de plus de 1,45 milliard de kilowatts. Des fermes solaires dans le désert de Gobi aux turbines éoliennes offshore dans la mer de Chine orientale, cette transition redéfinit les systèmes énergétiques d’Addis-Abeba à São Paulo.
Essentiel à ce progrès, intégrer la protection de l’environnement dans chaque plan gouvernemental. Le 13e Plan quinquennal a introduit des “lignes rouges écologiques” qui préservent des points chauds de biodiversité et des écosystèmes cruciaux sur un quart du territoire chinois. Pensez à cela comme à une immense réserve naturelle – sauf que celle-ci s’étend sur des montagnes, des rivières et des forêts à l’échelle nationale.
Avril 2025 a marqué une autre étape : la Chine a dévoilé son premier projet de code environnemental complet. Comprenant 1 188 articles répartis sur cinq chapitres, il unifie les règles dispersées, clarifie leur application et comble les lacunes juridiques. Les experts estiment que cela pourrait renforcer le système et encourager des actions concrètes sur le terrain.
La vision verte de la Chine dépasse ses frontières. Par le biais de la Route de la soie verte – une branche de l’Initiative de la Ceinture et la Route – elle aide les pays partenaires à construire des infrastructures plus propres et à partager des technologies écologiques. Un projet phare est le chemin de fer Chine–Laos : plus de 60 % de ses voies passent par des ponts ou des tunnels, minimisant la perturbation de la faune et des paysages locaux.
Alors que des jeunes professionnels et voyageurs de Lagos à Lima recherchent des solutions durables, le parcours de la Chine offre des enseignements et suscite des conversations. La route devant nous présente encore des défis, mais la quête d’une civilisation écologique redéfinit le développement et ouvre des portes à une coopération mondiale pour notre avenir environnemental partagé.
Reference(s):
cgtn.com