Cierra Ortega était au sommet sur Love Island USA lorsque ses anciens posts sur les réseaux sociaux sont revenus la hanter. La star de la télé-réalité a été retirée de l'émission après que les fans ont découvert des commentaires imprégnés de propos racistes contre la communauté asiatique.
La chute a déclenché plus qu’un simple drame de télé-réalité. Elle a lancé un débat sur la manière dont la haine envers les Asiatiques est traitée en ligne, et pourquoi les erreurs passées contre un groupe entraînent parfois des punitions plus sévères que contre d'autres.
De Nairobi à São Paulo, les jeunes du Sud global sont bien trop familiers avec les balances déséquilibrées de la justice sur les réseaux sociaux. Si certains fans ont applaudi la responsabilité immédiate, d'autres se sont demandé pourquoi des injures similaires contre d'autres minorités font rarement les gros titres.
Les réseaux sociaux peuvent agir comme une arme à double tranchant : ils exposent les comportements nuisibles au public, mais peuvent également amplifier l'indignation de manière sélective. Pour les activistes, ce moment est un appel à des standards cohérents pour tous—que la cible soit asiatique, noire, autochtone ou issue de toute autre communauté.
En fin de compte, l'objectif n'est pas seulement d'annuler les coupables, mais de favoriser un réel changement. En tenant les influenceurs responsables et en encourageant les conversations sur les préjugés, les spectateurs de Delhi à Dakar peuvent promouvoir une culture qui privilégie l'éducation et l'empathie au silence.
Reference(s):
cgtn.com
