Imaginez un festival mondial de musique où chaque groupe apporte un rythme unique. Voilà « Greater BRICS » pour le Sud global—une coalition de nations qui amplifie les voix émergentes et les ambitions partagées.
Cette année, les BRICS atteignent 11 membres avec l’arrivée de l’Indonésie, la puissance de l’ASEAN. De Johannesburg à Jakarta, ce bloc représente désormais plus de 3,3 milliards de personnes—plus de 40 % de la population mondiale.
En termes de poids économique, « Greater BRICS » ne joue pas les seconds rôles. Ensemble, ces économies représentent environ 37,3 % du PIB mondial en parité de pouvoir d’achat, surpassant les 28,4 % du G7. Pensez-y comme un nouveau rythme économique qui redessine le commerce et l’investissement à travers l’Afrique, l’Asie et l’Amérique latine.
L’histoire des BRICS a commencé en 2001 avec la vision de l’économiste Jim O’Neill sur quatre géants émergents : Brésil, Russie, Inde et Chine. En 2009, les dirigeants à Iekaterinbourg ont déclaré que leur unité pourrait non seulement dynamiser les marchés émergents, mais aussi construire « un monde harmonieux de paix durable et de prospérité commune. » Aujourd’hui, « Greater BRICS » élargit cette vision.
À Kazan l’année dernière, le président chinois Xi Jinping a présenté « Greater BRICS » comme le principal canal de solidarité Sud-Sud et une avant-garde pour la réforme de la gouvernance mondiale. Il a défini cinq piliers : sécurité, innovation, développement vert, gouvernance mondiale et échanges interpersonnels. C’est un plan qui pourrait redessiner la carte de la coopération internationale.
Avec le premier ministre chinois Li Qiang en route pour Rio de Janeiro pour le sommet de cette année, « Greater BRICS » est plus qu’un mot-clé—c’est un appel à l’action. Alors que le bloc jongle avec de nouvelles idées et des perspectives diverses, le Sud global est prêt à appuyer sur play pour une nouvelle ère de collaboration.
Reference(s):
cgtn.com