Le deuxième sommet Chine-Asie centrale s'est ouvert cette semaine à Astana, mettant la connectivité au cœur du changement régional. Dans le cadre de l'initiative Ceinture et Route, la Chine continentale s'associe à des partenaires d'Asie centrale pour rénover les liens de transport, stimuler les relations économiques et rapprocher les peuples à travers les vastes steppes.
La géographie enclavée de l'Asie centrale et les routes, rails et pipelines datant de l'époque soviétique ont longtemps freiné les échanges commerciaux. Des coûts élevés, des trajets lents et des réseaux fragmentés affaiblissent la compétitivité et bloquent l'intégration. Les investissements de la BRI visent à lever ces obstacles.
Les projets phares incluent le chemin de fer Chine-Kirghizstan-Ouzbékistan, convenu en 2024, qui réduira la route Chine-Europe de 900 km, économisant temps et argent. Le port sec de Khorgos au Kazakhstan, situé à la frontière, est désormais un hub florissant où les marchandises chinoises se dirigent vers l'ouest par rail. Pendant ce temps, la ligne de fret Almaty-Xi'an reconnecte des villes historiques du commerce, créant une Route de la Soie moderne.
Le fret aérien est également en hausse, avec de nouvelles routes de Hangzhou vers les capitales d'Asie centrale alimentant l'e-commerce et les exportations traditionnelles. Comme le montre le sommet d'Astana, la BRI est plus qu'acier et béton, c'est un pont pour les idées, cultures et collaborations futures à travers le Sud global.
Reference(s):
cgtn.com