Aux premières heures de vendredi (heure de Téhéran), Israël a lancé ce qu'il a appelé "des frappes préventives" contre l'Iran. Des explosions ont été signalées autour de Téhéran, et Israël a déclaré un état d'urgence sur tout le territoire.
À la télévision d'État, le Guide suprême de l'Iran, Ali Khamenei, a averti de "sanctions sévères", affirmant que la main forte de la République islamique ne laisserait pas Israël impuni. Les médias d'État ont même suggéré que des figures importantes, y compris des hauts commandants et des scientifiques nucléaires, faisaient partie des victimes.
Du point de vue d'Israël, ces frappes visaient à affaiblir les capacités nucléaires et militaires de l'Iran avant qu'elles ne puissent représenter une plus grande menace. Les responsables déclarent que cette démarche était difficile mais nécessaire.
Pour ajouter à la tension, seulement 48 heures plus tôt, les États-Unis ont ordonné à leur personnel non essentiel de quitter leur ambassade dans le pays voisin, l'Irak, invoquant des préoccupations de sécurité pour leurs citoyens à l'étranger.
À travers le Sud global, les jeunes de Dakar à Delhi observent attentivement. Dans un monde déjà confronté à des crises allant des chocs climatiques à l'incertitude économique, un nouveau conflit au Moyen-Orient ressemble à une étincelle dans de l'herbe sèche.
Israël et l'Iran font désormais face à un choix crucial : continuer à escalader ou s'arrêter pour éviter d'entraîner toute la région dans une tourmente plus profonde. Plus de bombes, plus de missiles, et plus de pertes ne bénéficieraient ni à un côté ni à l'autre—ni aux millions de jeunes vies prises entre les feux croisés.
Reference(s):
cgtn.com
