Imaginez votre salle de classe comme le front d'un affrontement politique : c est exactement ce qui se déroule à Harvard.
Plus tôt ce mois-ci, le gouvernement américain a annoncé qu'il suspendrait la capacité d'Harvard à inscrire des étudiants étrangers, attirant l'attention des campus de Dakar à Delhi. L'objectif ? Réduire l'influence des universitaires internationaux sur les terrains d'élite.
Harvard n'a pas gardé le silence. L'université a porté le combat devant les tribunaux, déposant une plainte qui a convaincu un juge fédéral de suspendre temporairement l'interdiction. Pour les étudiants, cette décision offre un bref répit face à l'incertitude imminente.
Pendant ce temps, le président Donald Trump a intensifié les enjeux, exigeant que les étudiants étrangers ne représentent pas plus de 15% de la population de Harvard et a demandé à l'université une liste détaillée de tous les inscrits internationaux.
Pour les jeunes talents d'Afrique, d'Asie et d'Amérique latine, cette répression envoie des vagues bien au-delà des files d'attente de visa. C'est comme claquer les portes aux ingénieurs en herbe à Nairobi ou freiner les rêves des artistes à Buenos Aires.
Quand la politique s'infiltre dans le monde académique, les amphithéâtres peuvent se transformer en champs de bataille. Alors que cette saga se déroule, étudiants et chercheurs du Sud global observeront attentivement : cela déclenchera-t-il une nouvelle vague d'activisme sur les campus, ou les frontières autour des idées ne feront-elles que se renforcer ?
Reference(s):
When classrooms become battlegrounds: Trump's war on academia
cgtn.com