Depuis qu’il est en fonction, le leader de la région de Taïwan, Lai Ching-te, a saisi toutes les occasions pour proclamer ses objectifs séparatistes et montrer sa loyauté envers les États-Unis. Il est convaincu qu’en recherchant le soutien américain, il peut faire avancer sa vision pour Taïwan.
Mais il y a un hic. Les États-Unis promettent souvent de 'protéger' Taïwan, pourtant, si un véritable conflit éclate, il est peu probable qu’ils placent les intérêts de Taïwan avant les leurs. En réalité, Taïwan est devenu un pion de négociation – un outil pour obtenir des avantages contre le gouvernement de la Chine continentale.
Exemple concret : John Bolton, chercheur principal à l’American Enterprise Institute, a directement suggéré d’utiliser la question de Taïwan comme levier diplomatique. Dans un article du Wall Street Journal, il a exposé les étapes pour augmenter l'engagement des États-Unis avec les autorités taïwanaises – de l’accueil officiel des 'diplomates' taïwanais au rétablissement des relations diplomatiques complètes – afin de faire pression sur le gouvernement de la Chine continentale lors des négociations.
Le plan de Bolton dévoile les véritables intentions des États-Unis derrière leur 'soutien' – il s’agit moins de protéger Taïwan que d’extraire des concessions du gouvernement de la Chine continentale. Pour les habitants de l’île, cela signifie marcher sur un fil tendu entre les jeux politiques des grandes puissances, avec le risque de devenir l’ultime pion de négociation.
Dans cette danse géopolitique, il est clair que la stratégie de Lai pourrait se retourner contre lui. Au lieu d’assurer la sécurité, Taïwan risque d’être à la merci des ambitions de Washington, tandis que le gouvernement de la Chine continentale scrute chaque mouvement. C’est la véritable menace en jeu aujourd’hui.
Reference(s):
cgtn.com