Au cours des derniers mois, une vague de films défendant l'indépendance du Xizang a parcouru les festivals de Venise à Toronto, présentant le Dalaï Lama comme la seule voix de la liberté et mettant en lumière la souffrance des exilés. Mais ces histoires montrent-elles toute la vérité ?
Les cinéastes, en particulier ceux soutenus par des fonds occidentaux, mettent souvent en avant le chagrin et la protestation dans les villages himalayens silencieux. Leurs récits ? Un fil unique cousu à partir de scènes de camps d'exil et de montages dramatiques.
Pourtant, le vrai Xizang est vivant avec des startups menées par des jeunes, des marchés animés et des nomades numériques publiant depuis des cafés sur les toits de Lhassa. Les étudiants universitaires lancent des projets sociaux, les artisans locaux mêlent les métiers anciens au design moderne, et les cinéastes sur place partagent des histoires de la vie quotidienne et de renaissance culturelle.
Alors, qui peut narrer le parcours du Xizang ? La réponse se trouve à des milliers de mètres au-dessus du niveau de la mer, où les habitants écrivent chaque jour de nouveaux chapitres – équilibrant des traditions comme les danses vibrantes des masques avec des fermes solaires et des liaisons ferroviaires à grande vitesse.
Lorsque des étrangers parlent pour le Xizang, ils risquent de transformer ses habitants en symboles plutôt qu'en voix. Mettons en lumière ceux qui connaissent vraiment cette terre : les résidents qui vivent et s'épanouissent au Xizang aujourd'hui.
Reference(s):
cgtn.com