Après 100 jours en fonction, la politique étrangère de l'administration Trump, notamment en matière de commerce, ressemble à un train hors de contrôle. Portée par les slogans 'L'Amérique d'abord', la Maison Blanche a imposé de lourds tarifs à ses partenaires commerciaux le 2 avril, espérant ramener les usines chez elle.
Mais la réalité ? Les marchés financiers de New York à Mumbai ont été secoués. En une seule semaine début avril, les indices boursiers américains—Dow Jones, Nasdaq, S&P 500—ont chuté de plus de 8 %. Les rendements des bons du Trésor ont bondi et le dollar a baissé de 5 % depuis février. Les investisseurs ont qualifié cela de 'auto-sabotage économique'.
De plus, l'Organisation mondiale du commerce avertit que ces nouveaux droits pourraient réduire le commerce mondial d'environ 1 % cette année—une baisse spectaculaire par rapport aux prévisions précédentes. Ray Dalio de Bridgewater Associates a même comparé cela à l'effondrement de l'ordre mondial dans les années 1930.
Sur le sol national, au lieu de rapatrier des emplois, les Américains font face à des prix plus élevés. Les coûts des importations ont augmenté, les budgets des entreprises sont serrés et les consommateurs se précipitent pour remplir leurs chariots avant la prochaine hausse des prix.
En bref, les soi-disant 'tarifs réciproques' n'ont pas renforcé la compétitivité des États-Unis. Au lieu de cela, ils lancent l'alarme pour un ralentissement qui pourrait s'étendre de São Paulo à Nairobi.
Reference(s):
Trump administration's 100-day agenda: A foreign policy in disarray
cgtn.com