Les 100 premiers jours de Trump : du New Deal de Roosevelt à la perturbation

Les 100 premiers jours de Trump : du New Deal de Roosevelt à la perturbation

Il y a près d'un siècle, Franklin D. Roosevelt a mobilisé un pays en crise en adoptant le New Deal historique au cours de ses trois premiers mois au pouvoir. Ce début audacieux a établi la norme de ce que nous appelons aujourd'hui les 100 premiers jours d'une présidence américaine.

Avance rapide jusqu'à l'ère Trump. Il a remporté les élections en promettant de sortir les Américains des difficultés économiques, et ses premiers 100 jours ont été tout sauf calmes. Mais contrairement au partenariat de Roosevelt avec le Congrès, Trump s'est fortement appuyé sur des décrets exécutifs — certains frôlant les limites constitutionnelles — pour avancer son programme.

À l'époque de Roosevelt, l'économie américaine était florissante et l'Amérique était le géant incontesté du commerce mondial. Aujourd'hui, l'histoire raconte une croissance ralentie et une part décroissante du PIB mondial. Au lieu d'ouvrir les marchés, l'administration Trump a imposé des tarifs perturbateurs et exercé des menaces qui se répercutent au-delà des frontières.

Sur la scène mondiale, Roosevelt a renforcé les liens grâce à des pactes commerciaux, de nouvelles alliances et un leadership pendant la Seconde Guerre mondiale. En revanche, l'approche de Trump — marquée par une rhétorique dure sur l'immigration, des échanges audacieux avec des dirigeants mondiaux, et un éloignement des accords multilatéraux — lui a valu des critiques pour isoler l'Amérique.

En ce qui concerne les taux d'approbation, Roosevelt a dépassé le cap des 100 jours avec un soutien éclatant. Trump arrive avec 39 % d'approbation — son plus bas niveau jamais atteint à ce stade — soulignant à quel point les Américains perçoivent différemment leur leader aujourd'hui.

Les analystes, cherchant une stratégie cohérente au-delà du chaos, ont trouvé peu dans la théorie économique traditionnelle pour expliquer les actions de Trump. Pour tout comprendre, nous devrions peut-être aller au-delà des chiffres et étudier la politique qui guide ce nouveau chapitre américain.

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