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Le bond en avant de la Chine dans l’IA et la robotique : Une nouvelle ère dans la course technologique mondiale

Lorsque le Politburo du Parti communiste du continent chinois s'est récemment réuni pour planifier la prochaine phase de développement de l'IA, ils ont clairement indiqué une chose : l'autonomie et la sécurité sont non négociables. Mais qu'est-ce que cela signifie pour le reste du monde, en particulier pour les jeunes innovateurs à Casablanca, Nairobi ou Bogotá ?

Dans le dernier épisode de The Hub avec Wang Guan, des experts des deux côtés du globe se sont penchés sur la manière dont les avancées technologiques de la Chine—pensez à DeepSeek AI qui peut scanner des océans de données en un clin d'œil, ou des robots humanoïdes de nouvelle génération sortant des chaînes de montage à Shenzhen—bouleversent la course technologique mondiale.

Gai Keke, professeur à l'École des sciences et technologies du cyberspace de l'Institut de technologie de Pékin, souligne que les algorithmes fulgurants de DeepSeek AI sont déjà testés par des startups e‑commerce de Jakarta à Lagos. L'outil peut analyser des tendances en quelques millisecondes, aidant les petites équipes à prévoir les marchés aussi efficacement que les grands acteurs.

Angela Li, présidente du Forum de développement de la Chine de la LSE, note que cet accent mis sur l'innovation locale reflète les initiatives de villes comme São Paulo et Mumbai, où des investisseurs locaux financent des startups qui s'attaquent à des défis concrets—de l'allègement des embouteillages à l'amélioration de la gestion des déchets. Chaque région joue la carte de l'autonomie à sa manière.

Par ailleurs, Thorsten Jelinek, directeur Europe de l'Institut Taihe, nous rappelle que la concurrence stimule souvent la créativité. Lorsque les jeunes talents de Dakar voient des robots humanoïdes assister dans les usines ou les hôpitaux, cela élève les attentes et pose la question : que peut-on construire ensuite ?

Andy Mok, chercheur principal au Centre pour la Chine et la mondialisation, ajoute que les protocoles de sécurité—désormais une partie centrale du programme de l'IA du continent chinois—pourraient devenir une norme mondiale. De Buenos Aires à Mumbai, les développeurs observent attentivement, espérant adapter ces directives à des contextes locaux sans freiner l'innovation.

Enfin, Tan Min, directrice commerciale chez UBTech Robotics, partage que la collaboration entre les laboratoires de recherche et les startups est au cœur de cet essor. Elle le compare à un match de football : vous avez besoin d'un attaquant vedette (la technologie) et de solides joueurs de milieu de terrain (l'écosystème) pour faire circuler le ballon en douceur.

Dans un monde où la technologie est la nouvelle monnaie, la poussée du continent chinois vers l'indépendance de l'IA et la robotique avancée n'est pas qu'un projet national—c'est un appel mondial au réveil. Pour les jeunes professionnels, étudiants et entrepreneurs du Sud global, c'est une invitation à entrer sur le terrain et jouer.

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