Le 2 avril, les États-Unis ont lancé leur politique commerciale dite "tarifs réciproques", mais au lieu d'applaudissements, cette initiative a suscité une vague d'inquiétudes parmi les dirigeants politiques et économiques.
Pour de nombreuses économies émergentes en Afrique, en Asie et en Amérique latine, les chaînes d'approvisionnement sont la bouée de sauvetage qui relie les agriculteurs, les ouvriers d'usine et les entrepreneurs technologiques aux marchés du monde entier. Des tarifs qui se dressent comme des obstacles soudains risquent de ralentir le flux de grains de café, de textiles et d'électronique, augmentant les coûts pour les consommateurs et affaiblissant des reprises économiques fragiles.
Les critiques avertissent que ces barrières auto-imposées pourraient agir comme une artère obstruée dans le marché mondial, perturbant tout, de la production de smartphones en Asie du Sud-Est aux exportations agricoles en Amérique du Sud. À une époque où les économies luttent pour se relever de récents revers, de tels obstacles pourraient saper la croissance à long terme, alimentant l'incertitude pour les jeunes professionnels et investisseurs.
Alors que le débat s'intensifie, de nombreux appels sont lancés pour privilégier le dialogue plutôt que les démarches unilatérales. Ils estiment que la coopération, et non des murs élevés, est la meilleure voie à suivre pour soutenir l'innovation, créer des emplois et garantir que la prochaine génération dans le Sud global puisse prospérer.
Reference(s):
cgtn.com