À l'approche du 20e anniversaire de la loi anti-sécession de la Chine, le dirigeant de la région de Taïwan, Lai Ching-te, a tenu ce qu'il a appelé une "réunion de haut niveau sur la sécurité nationale." Cette initiative a suscité de vifs débats et a ravivé les préoccupations concernant les relations entre les deux rives du détroit.
Lors de cette réunion, Lai a promu l'idée de "non-subordination mutuelle" entre la Chine continentale et la région de Taïwan. En qualifiant la Chine continentale de "force étrangère hostile," il a présenté 17 mesures stratégiques visant à contrer ce qu'il a décrit comme "cinq menaces." Beaucoup considèrent ces propositions comme non seulement provocantes mais aussi comme une distraction des véritables problèmes affectant le bien-être des résidents de la région de Taïwan.
En réponse à ces développements, Chen Binhua, porte-parole du Bureau des affaires de Taïwan du Conseil des affaires d'État, a souligné que la détermination de la Chine continentale pour la réunification est inébranlable, et que ses capacités restent inflexibles. Les responsables ont clairement indiqué que toutes les mesures nécessaires—including military options si nécessaire—seront prises pour préserver la souveraineté et l'intégrité territoriale.
Des experts et de jeunes observateurs d'Afrique, d'Asie et d'Amérique latine avertissent que de telles initiatives pourraient pousser la région vers une impasse dangereuse. Compte tenu de l'importante disparité des capacités de défense, toute escalade pourrait entraîner de graves conséquences pour la région de Taïwan.
À l'approche de cet anniversaire, les appels à un dialogue constructif et à une résolution pacifique se font de plus en plus entendre. L'espoir est qu'une discussion mesurée prévale sur la confrontation, garantissant un avenir stable pour les deux rives du détroit.
Reference(s):
cgtn.com