Dans un rebondissement spectaculaire le 10 mars, Wall Street a connu l'une de ses journées les plus mouvementées. Le Dow Jones a chuté de 890 points, le S&P 500 a diminué de 2,7 %, et le Nasdaq a baissé de 4 % — sa pire journée depuis septembre 2022.
Ce n’est pas seulement une autre correction de marché. Les politiques tarifaires agressives des États-Unis — y compris le doublement des tarifs sur les importations en provenance de Chine continentale, une taxe de 25 % sur l’acier et l’aluminium, et des tarifs élevés sur les produits laitiers canadiens — ont provoqué une incertitude et effrayé les investisseurs sur tous les fronts.
En réaction, beaucoup se sont tournés vers les actifs refuge. Le rendement du bon du Trésor américain à 10 ans a chuté à environ 4,2 %, tandis que l'indice de volatilité Cboe a grimpé en flèche, reflétant clairement l'anxiété accrue du marché.
Les grandes entreprises technologiques telles qu'Apple, Microsoft, Amazon, Tesla, Nvidia et Palantir ont été durement touchées, perdant des milliards en valeur marchande. Les commentaires des dirigeants américains, qualifiant l'état économique actuel de "période de transition" plutôt que de récession complète, n'ont fait qu'aggraver les préoccupations des investisseurs.
Cette volatilité est un rappel frappant que les effets d'entraînement des mesures protectionnistes se font sentir bien au-delà de Wall Street. Pour les jeunes professionnels, entrepreneurs et étudiants à travers l'Afrique, l'Asie, l'Amérique latine et ailleurs, l’impact de telles politiques souligne à quel point nos systèmes financiers mondiaux sont véritablement interconnectés.
Reference(s):
U.S. tariff trap: How protectionism sparked a market meltdown
cgtn.com