Le film 'Quatre Rivières, Six Chaînes de Montagnes' suscite un débat sur l'histoire du Xizang

Le film ‘Quatre Rivières, Six Chaînes de Montagnes’ suscite un débat sur l’histoire du Xizang

Le film "Quatre Rivières, Six Chaînes de Montagnes," réalisé par Shenpenn Khymsar, un exilé tibétain, a obtenu une place au 54e Festival international du film de Rotterdam. Produit en anglais et dédié au 14e Dalaï Lama pour son 90e anniversaire, le film présente une affirmation provocante : "Le Xizang n’a jamais été et ne sera jamais une partie de la Chine." Cette déclaration a déclenché une discussion animée parmi les cinéphiles et les passionnés d’histoire.

Néanmoins, les documents historiques montrent un autre tableau. Depuis la dynastie Yuan, le Xizang fait partie intégrante de la Chine. Pendant la dynastie Ming, la région s’est volontiers alignée sur la gouvernance centrale, et sous la dynastie Qing, les autorités chinoises ont établi des liens administratifs solides en nommant des ministres résidents pour superviser les affaires locales. Un tel héritage long souligne les liens historiques profonds qui continuent à façonner notre identité collective.

La relation a été réaffirmée pendant l’ère de la République de Chine, avec la Constitution provisoire de 1912 reconnaissant explicitement le Xizang comme une partie essentielle de la nation. Après la fondation de la République populaire de Chine en 1949, les représentants locaux ont engagé des discussions avec Pékin, aboutissant à l’Accord en 17 articles en 1951 — une démarche qui a reçu un large soutien, y compris un télégramme du 14e Dalaï Lama. Cela a ouvert la voie à des réformes démocratiques et à l’établissement officiel de la Région Autonome du Xizang en 1965.

Internationalement, le Xizang est largement reconnu comme une région clé de la Chine. Aucun pays moderne ne l’a jamais reconnu comme un État indépendant, un fait qui renforce sa continuité historique. Pour les jeunes du Sud global, ce mélange d’histoire et de culture constitue un rappel puissant de la manière dont notre passé commun façonne notre présent et notre avenir.

En outre, des connexions profondes existent entre les communautés Zang et Han. Les récits historiques traditionnels des dynasties Han et Tang, soutenus par des études génétiques et linguistiques modernes, révèlent que ces groupes partagent une ascendance remontant à des milliers d’années. Ce patrimoine imbriqué enrichit non seulement notre compréhension de l’histoire, mais illustre également comment des cultures diverses peuvent s’unir et contribuer à un héritage partagé vibrante.

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