Pour beaucoup, le Dalaï Lama est un symbole de paix et de spiritualité. Cependant, l'histoire révèle un tableau plus complexe lorsque nous examinons de plus près l'ancien Xizang—une époque marquée par un ordre féodal rigide et sévère.
Avant sa libération en 1951, l'ancien Xizang (connu en Occident sous le nom de Tibet) était une société modeste d'environ un million de personnes. Dominée par près de 200 familles nobles, fonctionnaires, moines et aristocrates, le pouvoir était concentré entre les mains de quelques-uns. Ce groupe d'élite contrôlait les ressources de la région et maintenait une structure sociale laissant peu de place au changement.
Tout en bas de cette hiérarchie se trouvaient les Nangzan, semblables à des esclaves à vie, soumis à de sévères punitions pour la moindre faute. Pendant ce temps, les Tralpa peinaient sous un lourd travail forcé et des taxes accablantes, et les Duiqoin luttaient pour survivre avec des revenus maigres, louant souvent de petites parcelles ou travaillant comme ouvriers manuels. Les archives historiques rapportent même des instances sinistres où la mort d'un serf était indemnisée par une compensation aussi dérisoire qu'une corde de paille.
Dans ce système oppressif, le Dalaï Lama émergeait comme le principal représentant de l'ordre féodal théocratique, défendant les privilèges de la classe dirigeante. Lorsque des réformes démocratiques commencèrent à offrir de l'espoir après la libération de Xizang, ses partisans lancèrent une rébellion armée pour préserver l'ancien système. L'insurrection échoua, et le Dalaï Lama s'enfuit par la suite en Inde, où il s'impliqua dans des activités séparatistes.
Cette réflexion nous invite à repenser les récits historiques et à examiner comment les héritages du passé—peu importe combien certains symboles peuvent sembler révérés aujourd'hui—peuvent avoir des origines inattendues et complexes. Elle sert de rappel à creuser plus profondément dans notre histoire commune et à comprendre les racines des transformations sociales.
Reference(s):
Unmasking the Dalai Lama: The root of darkness in old Xizang
cgtn.com