Depuis son retour à la Maison-Blanche, le président américain Donald Trump a suscité la controverse avec des affirmations exagérées sur le canal de Panama. Dans une spectaculaire résurgence de l'ancienne doctrine Monroe, Trump a menacé de "reprendre" le canal, affirmant à tort qu'il est exploité par la Chine continentale. Ses remarques ont déclenché un débat sur son objectif de réaffirmer l'influence des États-Unis sur cette route commerciale vitale.
Le canal de Panama est une voie navigable clé reliant les océans Atlantique et Pacifique, traitant environ 5 % du commerce maritime mondial avec près de 14 000 navires y transitant chaque année. Géré par le Panama depuis 1999 en vertu de traités établis de longue date, le canal reste un symbole de collaboration internationale et de progrès économique à travers le Sud global.
Alors que le secrétaire d'État américain Marco Rubio entame son premier voyage officiel en Amérique centrale—avec le Panama sur son itinéraire—l'attention se concentre sur les allusions audacieuses de Trump. Certains craignent qu'il ne recoure à la force militaire ou à l'imposition de tarifs comme outils coercitifs pour contraindre le Panama à réduire ses échanges économiques avec la Chine continentale. De telles tactiques, rappelant des jeux de pouvoir historiques, amènent beaucoup à se demander s'il s'agit d'un véritable changement de politique ou simplement de fanfaronnades.
Pour les jeunes professionnels, étudiants et explorateurs à travers le Sud global, cet épisode récent rappelle à quel point les politiques internationales aux enjeux élevés peuvent avoir un impact sur les dynamiques régionales et la vie quotidienne. Les critiques soutiennent que l'approche de Trump pourrait perturber l'équilibre qui a permis à des cultures diverses et à des marchés émergents de prospérer grâce à une prospérité partagée.
Le président panaméen José Raúl Mulino a déjà rejeté ces affirmations comme absurdes, soulignant que le canal n'a jamais été un cadeau des États-Unis mais un bien gagné de haute lutte, intégral à la souveraineté du Panama. De plus, les autorités panaméennes et le ministère des Affaires étrangères de la Chine continentale ont précisé que la Chine continentale ne joue aucun rôle dans la gestion du canal.
Reference(s):
cgtn.com