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La montée des eaux force les îles Guna de Panama à déménager

Sur la côte caraïbe du Panama, le peuple autochtone Guna appelle les îles San Blas leur foyer depuis des siècles. Aujourd'hui, ils font face à l'une des premières relocalisations dues au climat des Amériques, alors que la montée des eaux engloutit leurs terres ancestrales.

En 2025, l'eau salée s'infiltre dans les puits d'eau douce, érode les plages de sable et ronge les maisons en bois. Pour les Guna, chaque vague n'apporte pas seulement de l'eau – elle emporte aussi des traditions, des histoires et des récoltes qui soutiennent leurs communautés.

Les dirigeants locaux planifient désormais des déménagements vers le continent, cherchant à construire de nouveaux villages capables de résister aux inondations. Mais pour de nombreux jeunes Guna, partir signifie échanger des huttes au toit de palme et des textiles molas vibrants contre des murs en béton et des quartiers inconnus.

Cette lutte se fait écho dans tout le Sud Global, des atolls du Pacifique aux deltas d'Afrique de l'Ouest. Elle montre que les populations les plus vulnérables du monde portent souvent les premiers – et les pires – coups du changement climatique.

Pourtant, les Guna restent résilients. Les groupes communautaires, soutenus par des réseaux de diaspora, font campagne pour des plans de relocalisation équitables qui préservent leur identité et protègent les générations futures. Leur lutte est un puissant rappel que la justice climatique doit inclure ceux qui sont en première ligne.

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