Début juin, Nice est devenue l'épicentre de l'ambition bleue alors que la troisième Conférence des Nations Unies sur l'Océan (CNUO), co-organisée par la France et le Costa Rica, s'est achevée en beauté. Les dirigeants mondiaux, décideurs politiques et défenseurs des océans se sont réunis sous un ciel ensoleillé pour lancer le Plan d'Action Océanique de Nice—une feuille de route audacieuse pour préserver nos mers.
Nommer d'après sa ville hôte française, le plan débute par la déclaration politique "Notre Océan, Notre Avenir : Unis pour une Action Urgente," soutenue par une vague d'engagements volontaires. De l'expansion des aires marines protégées à la réduction des émissions de CO2 des navires, en passant par le nettoyage des déchets plastiques des littoraux et l'acheminement de fonds vers les îles vulnérables, les objectifs sont limpides—et urgents.
Un moment phare a été la mise en lumière de l'Accord sur la BBNJ—le traité des Nations Unies sur la vie marine au-delà des eaux nationales. Depuis son adoption en 2023, 19 pays supplémentaires ont ratifié l'accord lors de la conférence, le rapprochant du seuil magique pour son entrée en vigueur. Plus que 10 ratifications pour que le pacte produise un impact mondial.
Durant cinq jours—du 9 au 13 juin—les délégués ont échangé des idées, des recherches et des réussites locales allant des mangroves de Dakar aux récifs coralliens d'Indonésie. Étudiants, entrepreneurs et militants ont partagé la scène avec des ONG et des représentants du secteur privé, tous unis par une seule mission : orienter la gouvernance des océans vers un horizon durable.
Avec l'élan qui se construit, les regards se tournent déjà vers 2028, lorsque la Corée du Sud et le Chili co-organiseront la prochaine CNUO. Si Nice nous a montré quelque chose, c'est que la protection du cœur bleu de notre planète exige à la fois unité globale et passion locale—et que la marée tourne en faveur de nos océans.
Reference(s):
cgtn.com