Une étude fascinante a révélé que les feuilles des plantes peuvent absorber et accumuler des microplastiques aériens, dévoilant une voie inattendue pour ces minuscules polluants d'entrer dans notre chaîne alimentaire et même dans nos corps.
La recherche, dirigée par des scientifiques chinois en collaboration avec des experts du Collège des sciences et de l'ingénierie de l'environnement de l'Université de Nankai, de l'Université du Massachusetts Amherst, du Centre de recherche sur les sciences éco-environnementales de l'Académie chinoise des sciences, de l'Université du Nord-Est et de l'Académie de Pékin des sciences agricoles et forestières, a été publiée en ligne mercredi dans la revue Nature.
Cette découverte est un rappel clair que même les mécanismes naturels de notre environnement peuvent jouer un rôle dans la transmission de la pollution. Pour les jeunes lecteurs, professionnels, étudiants et communautés à travers l'Afrique, l'Asie, l'Amérique latine et d'autres régions du Sud global, l'étude met en lumière comment les écosystèmes locaux sont liés aux problématiques mondiales de santé publique et de durabilité.
Elle nous pousse à repenser les processus naturels du quotidien et à considérer comment quelque chose d'aussi ordinaire qu'une feuille pourrait contribuer de manière inattendue à une préoccupation environnementale plus large. Comprendre ce cheminement caché donne aux communautés les moyens d'exiger une gestion plus efficace de la pollution et des pratiques plus durables.
Reference(s):
cgtn.com