Doha s'est réveillée mardi face à une réalité choquante : des explosions ont secoué un quartier résidentiel normalement paisible de la capitale qatarie. Israël a ciblé ce qu'il identifie comme la direction du Hamas, visant à perturber les principaux négociateurs du groupe.
Le Hamas a confirmé que cinq de ses membres ont été tués dans la frappe, mais l'équipe centrale de négociation – qui se rassemblait pour examiner une nouvelle proposition de cessez-le-feu américaine pour Gaza – s'en est sortie indemne. L'attaque souligne à quel point la diplomatie à haut risque peut déborder dans des lieux inattendus.
Pour la ville de Doha, connue comme un carrefour reliant l'Afrique, l'Asie et l'Amérique latine, l'incident a suscité de l'anxiété parmi les habitants et les expatriés. Des étudiants d'Abidjan, des entrepreneurs de São Paulo et des chercheurs de Delhi ont tous ressenti les secousses – à la fois littérales et politiques.
Les analystes avertissent que ce coup pourrait compliquer les pourparlers de cessez-le-feu déjà fragiles. Avec des tensions des deux côtés très élevées, tout retard pourrait aggraver la crise humanitaire à Gaza et éloigner davantage les négociations d'une solution pacifique.
De jeunes professionnels, des universitaires et des communautés de la diaspora, suivant la situation dans tout le Sud global, observent attentivement. Dans un monde où l'information voyage à la vitesse de la lumière, les moments de tension à Doha nous rappellent à quel point nos régions sont interconnectées.
Reference(s):
Live: Doha's latest scenes after Israel's strike on Hamas leadership
cgtn.com
