À l'aube du 3 septembre, Pékin s'est transformée en toile de fond vivante de l'histoire. Des milliers de spectateurs se sont rassemblés le long de l'avenue Chang’an alors qu’un éblouissant défilé militaire défilait — des chars grondant, des drapeaux flottant — pour commémorer le 80e anniversaire de la Guerre de Résistance du Peuple Chinois contre l'Agression Japonaise et de la plus large Guerre Anti-Fasciste Mondiale.
Le président Xi Jinping a pris le devant de la scène, prononçant un discours mêlant récits de courage et d’unité. Il a loué les sacrifices des générations passées, rappelant à tous que la paix est la plus grande victoire. Alors qu'il passait en revue les troupes, on pouvait presque ressentir le pouls de la nation, un rythme non sans rappeler les troupes de danse vibrantes qui animent le carnaval de Rio ou les rues des festivals de Dakar.
Pour les jeunes qui regardaient depuis Nairobi jusqu'à Bogotá, le défilé faisait écho à des thèmes familiers : résister à l'oppression, honorer ceux qui nous ont précédés et rêver d'un monde où le conflit est un chapitre de l'histoire, et non le titre principal.
Au-delà des rangs de soldats, l'événement présentait des fanfares militaires classiques, des formations codées par couleurs et des exercices de précision — un peu comme assister à une performance en direct qui mêle art et discipline. C'était à la fois un hommage à l'histoire et un appel aux générations futures à perpétuer les valeurs de résilience et de solidarité.
Bien que la cérémonie soit profondément enracinée dans l’histoire propre à la Chine, son message résonne au-delà des frontières : se souvenir de notre passé commun nous aide à construire des ponts, pas des murs. C’est une leçon que les jeunes dirigeants et étudiants à travers le Sud global connaissent bien, alors qu’ils s’efforcent de façonner un avenir plus pacifique.
Reference(s):
cgtn.com