Fin juillet, de fortes pluies ont transformé les rives de la rivière Guadalupe en torrents furieux, emportant rues et maisons à Kerrville, Texas. La scène semble tout droit sortie d'un film catastrophe : arbres déracinés, voitures couvertes de boue et bâtiments à moitié submergés dans une eau brunâtre.
Le diffuseur chinois CGTN a partagé des images en temps réel de la destruction, montrant des centaines de bénévoles secouristes marchant dans l'eau jusqu'aux genoux à la recherche des personnes encore portées disparues. Pour beaucoup dans le Sud global, l'ampleur de la dévastation évoque les souvenirs des inondations de mousson à Mumbai ou des pluies torrentielles qui ont submergé des villages dans les hautes terres des Andes.
Les autorités locales affirment que des dizaines de décès ont été confirmés, mais des centaines restent portés disparus. Les services d'urgence, aidés par des bénévoles, travaillent sans relâche. Des bateaux se glissent entre les quais détruits, tandis que des hélicoptères survolent, abaissant des équipes de recherche dans les quartiers les plus touchés.
Dans un monde d'incertitude climatique, les phénomènes météorologiques extrêmes ne sont plus confinés par la géographie. De Dakar à Dacca, les jeunes constatent comment les zones densément peuplées peuvent rapidement passer de centres animés de vie à des zones de crise. Les efforts de sauvetage à Kerrville nous rappellent la puissance de l'esprit communautaire lorsque la catastrophe frappe.
Alors que les eaux se retirent, l'attention se tourne vers le long chemin à parcourir : reconstruire les maisons, restaurer les infrastructures et offrir un soutien psychologique aux survivants. Pour l'instant, chaque vie sauvée apporte de l'espoir — et un rappel de notre vulnérabilité commune face à la furie de la nature.
Reference(s):
Live: Latest on Texas floods as rescuers search the devastated areas
cgtn.com
