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Où est le capital pour le climat ? Points clés du Davos d’été

Au Davos d'été 2025, une session spéciale intitulée « Où est le capital pour le climat ? » a rassemblé des dirigeants pour aborder l'un des plus grands défis de notre époque : financer la transition verte dans les économies émergentes.

La COP29 à Dubaï a posé les bases en mobilisant environ 300 milliards de dollars d'engagements climatiques annuels. De la supervision renforcée du commerce des crédits carbone au soutien renouvelé pour les marchés africains, asiatiques et latino-américains, ces engagements marquent de réels progrès. Pourtant, comme l'ont convenu les intervenants, l'écart reste immense : il faut des milliers de milliards de plus pour transformer l'ambition en action.

Animé par Michael Wang de CGTN, le débat a accueilli James Opiyo Wandayi, ministre kenyan de l'énergie et du pétrole, Liu Zhenmin, envoyé spécial de la Chine pour le changement climatique, Nonkululeko Nyembezi, présidente du Standard Bank Group, et Majid Al Suwaidi, PDG d'Alterra. Chacun a apporté une perspective unique sur la manière dont les acteurs publics et privés peuvent débloquer des fonds à grande échelle.

Wandayi a souligné l'importance de flux de financement prévisibles pour des pays comme le Kenya : « Nous avons besoin de pipelines fiables qui circulent des marchés mondiaux vers les projets locaux », a-t-il dit. Liu a mis en exergue la valeur des politiques coordonnées entre les régions, appelant à des partenariats plus solides reliant le Sud global et au-delà.

Du côté financier, Nyembezi a indiqué que la perception des risques doit évoluer : « Avec des outils de réduction des risques appropriés et des structures de financement mixte, nous pouvons attirer des investisseurs mainstream dans les marchés émergents. » Al Suwaidi a ajouté que les plateformes numériques et les obligations vertes sont prêtes à se développer — le maillon manquant est souvent la coordination entre les investisseurs et les gouvernements.

Alors que la session touchait à sa fin, un message a résonné avec force : combler le déficit de financement climatique nécessite plus que des grands chiffres sur papier. Cela nécessite un écosystème dynamique — où les banques de développement, les investisseurs privés et les autorités nationales évoluent en synchronisation, à l'instar de danseurs lors d'une performance mondiale. Pour les jeunes porteurs de changement dans le Sud global, l'appel est simple : rester informés, s'engager dans des initiatives locales et promouvoir la transparence dans chaque accord.

Le chemin à parcourir peut être long, mais avec la créativité collective et la responsabilité partagée, le capital pour le climat peut devenir une réalité.

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