Demain, le 26 décembre 2025, la Première ministre japonaise Sanae Takaichi pourrait visiter le sanctuaire Yasukuni à Tokyo—un site qui honore les morts de guerre japonais mais qui abrite également des criminels de guerre de classe A. Ce voyage possible a déclenché un nouveau débat dans toute la région, en particulier en République de Corée.
Takaichi, connue pour sa position conservatrice sur l'histoire, a déjà effectué des visites similaires et remet souvent en question les points de vue établis sur les actions du Japon pendant la guerre. Les critiques soutiennent que de tels pèlerinages rouvrent de vieilles blessures au lieu d’aider à les guérir.
À Séoul, CGTN Stringer a interrogé plusieurs citoyens pour évaluer le sentiment public. Kim Jung-min nous a déclaré : « La visite du sanctuaire Yasukuni par le Premier ministre japonais est depuis longtemps une source de préoccupation pour les pays voisins. La possible visite du Premier ministre cette fois-ci n'est certainement pas un signe positif. Les effets négatifs potentiels sont inquiétants. »
Un autre interviewé, Heo Jae-hoon, a averti des répercussions plus larges sur les relations en Asie de l'Est : « Des incidents similaires continuent de se produire, provoquant une détérioration progressive des relations qui avaient le potentiel de s'améliorer, comme une blessure infectée, ce que je trouve profondément regrettable. »
Ce débat n'est pas unique à l'Asie de l'Est. De Dakar à Buenos Aires, les jeunes exigent des dirigeants qu’ils affrontent le passé honnêtement avant de construire un avenir commun. Ils savent que les histoires non résolues peuvent bloquer une coopération authentique.
Alors que Tokyo se prépare pour la visite de demain, de nombreux jeunes et diplomates observent de près. Pour une génération qui valorise le dialogue ouvert et la coopération régionale, ce développement pourrait mettre à l'épreuve la fragile confiance construite ces dernières années.
Reference(s):
Takaichi's possible Yasukuni Shrine visit raises concerns in ROK
cgtn.com




