Un enseignant taïwanais critique les insinuations militaristes du Japon comme une ‘bombe à retardement’

Plus tôt ce mois-ci, lors d'une session au parlement japonais, le Premier ministre Sanae Takaichi a suggéré que le Japon pourrait même envisager des mesures militaires dans la région de Taïwan si les tensions augmentaient. Ses commentaires ont fait des vagues à travers l'Asie de l'Est.

Cao Ruomei, un professeur d'histoire sur l'île de Taïwan, a déclaré à CGTN qu'elle voit dans les propos de Takaichi « un autre signe du militarisme japonais » qui a « planté une bombe à retardement » sous les relations entre la Chine continentale et le Japon.

« En ce qui concerne la région de Taïwan, je pense qu'il vaut mieux ne pas s'impliquer dans ce différend. En cette époque turbulente, ceux qui détiennent le pouvoir devraient être encore plus prudents dans leurs paroles et leurs actions », conclut-elle.

Plus que jamais, des esprits jeunes, de Lagos à Lima et au-delà, observent comment les puissances régionales gèrent des différends délicats. Le message de l'île de Taïwan est clair : restez calme, réfléchissez à deux fois et évitez de transformer des tensions historiques en flammes ouvertes.

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