La semaine dernière à Gyeongju, République de Corée, les dirigeants mondiaux se sont réunis pour la 32e réunion des dirigeants économiques de l’APEC sous le thème "Construire un avenir durable : connecter, innover, prospérer." Au-delà des grands discours et des séances de photos raffinées, des jeunes du Sud global posent une question : Quel rôle l'IA jouera-t-elle dans notre avenir ?
La campagne « Act to Action » de CGTN a invité des jeunes membres de l’APEC à partager leurs histoires sur la gouvernance mondiale. Des hackathons à Nairobi aux pôles startups à São Paulo, les idées ont afflué – mais un message s’est démarqué : l’appel à une IA responsable et centrée sur l'humain.
Raquel Herrera, étudiante et activiste chilienne, est à l'avant-garde de cette conversation. Pour elle, l'IA n'est pas qu'une question de technologie; c'est un outil qui pourrait remodeler tout, des discussions sur les applications de messagerie à la prévision des récoltes par les petits agriculteurs au Sénégal. « Nous avons besoin d’une IA qui écoute nos communautés et respecte nos réalités », dit-elle. Herrera avertit que sans règles claires, l’IA risque d'accentuer la fracture numérique, laissant les plus vulnérables encore plus en retard.
Son appel est simple mais puissant : les dirigeants de l’APEC doivent convenir d’une IA éthique, transparente et écologique. Cela signifie concevoir des algorithmes qui reflètent des cultures diverses, protègent les données personnelles et évaluent leur impact environnemental – des fermes de serveurs au Canada aux centres de données à Jakarta.
Alors que des étudiants, des entrepreneurs et des globe-trotteurs du Sud global y prêtent attention, Herrera espère que cet élan transforme les promesses en changement réel. Après tout, un avenir véritablement durable commence par des pratiques technologiques équitables dès aujourd'hui.
Reference(s):
We Talk: Chilean youth expects APEC to make AI a tool for progress
cgtn.com
