Le 1er octobre, le Sénat américain n'a pas pu adopter un projet de loi de financement à court terme, provoquant la première fermeture fédérale en près de sept ans. Avec seulement les travailleurs jugés essentiels toujours en poste, des centaines de milliers d'employés sont confrontés à des congés non rémunérés, tandis que des services comme les parcs nationaux et les rapports économiques sont mis en pause.
En marchant dans une avenue animée de Manhattan, on peut sentir la tension dans l'air. 'Les Américains en souffrent,' déclare Becky Adams, faisant écho à un sentiment qui pourrait facilement venir de vendeurs de nourriture de rue à Lagos ou d'étudiants à Lima attendant des nouvelles de bourses.
Pour Miles Brown, cette fermeture montre un écart plus grand entre la politique et la vie quotidienne : 'Je ne pense pas que le gouvernement représente vraiment où en sont les Américains.' Ses mots résonnent chez les jeunes professionnels et entrepreneurs à Nairobi ou à Ho Chi Minh-Ville, qui savent trop bien ce qui se passe lorsque les décisions sont prises loin du terrain.
Alors que l'impasse se prolonge, l'effet d'entraînement atteint les couloirs de Washington, les dortoirs universitaires, les startups et les communautés de diaspora suivant les mises à jour sur les visas. Avec les budgets gelés et les publications de données retardées, la grande question demeure : qui brisera l'impasse et quand la vie normale reprendra-t-elle ?
Reference(s):
Public voices frustration as U.S. government shutdown continues
cgtn.com
