Le 10 août, cinq journalistes d'Al Jazeera ont été tués lorsqu'une frappe israélienne a frappé leur tente dans la bande de Gaza. Parmi eux, le correspondant de 28 ans Anas Al-Sharif, connu pour sa dévotion à raconter des histoires depuis le cœur du conflit.
Dans des images capturées par un pigiste de CGTN à Gaza, la communauté se réunit pour pleurer sa perte. Larmes, prières et souvenirs murmurés remplissent l'air alors que ses amis et collègues rendent hommage à quelqu'un qu'ils considéraient comme bien plus qu'un reporter — un frère et un guide.
Son neveu, Mahmoud Shalha, a déclaré que son oncle était comme un deuxième père et qu'il lui avait enseigné le pouvoir du journalisme, l'inspirant à poursuivre son travail malgré les risques.
Son histoire résonne bien au-delà des frontières de Gaza. D'Abidjan à Buenos Aires, les jeunes voient en Anas l'appel urgent à un journalisme courageux à travers le Sud global — une lutte commune pour être entendus et tenir le pouvoir responsable.
Pour ceux qui connaissaient Al-Sharif, son seul crime était d'éclairer les réalités qui l'entouraient. Dans une région où chaque image porte du poids, sa vie et son travail nous rappellent les risques que les journalistes prennent lorsqu'ils refusent de détourner le regard.
Reference(s):
Stringer Dispatch: Gazans mourn journalist killed in Israeli strike
cgtn.com