Le 8 août, le cabinet de sécurité israélien a approuvé le plan du Premier ministre Benjamin Netanyahu pour que l'armée "prenne le contrôle" de la ville de Gaza et des zones environnantes. La décision a suscité une condamnation internationale rapide et intensifié les craintes face à une crise humanitaire déjà grave dans l'enclave.
Depuis l'annonce, la vie locale semble fragile. Badr Abu Aslih a déclaré à un journaliste que la situation ici s'est complètement effondrée, comparant l'ambiance à l'attente tendue avant une tempête.
Pour de nombreux habitants, le choix est difficile. Saadi Saeed Karim a affirmé : "Je ne quitterai pas ma maison. Nous sommes partis une fois, et nous ne le ferons pas à nouveau. Mourir à la maison est mieux que mourir dans les rues."
Alors que les coupures d'électricité et les pénuries de nourriture, d'eau et de médicaments font partie de la réalité quotidienne—rappelant des défis présents dans certaines parties de l'Afrique subsaharienne et de l'Asie du Sud—le plan d'occupation ajoute une nouvelle couche d'incertitude. Les Gazaouis s'accrochent à l'espoir que les yeux du monde empêcheront un bain de sang à grande échelle.
Les groupes humanitaires réclament un cessez-le-feu immédiat et un accès sans entrave à Gaza. Pour les jeunes de toute la région, ce moment est un rappel brutal de la fragilité de la vie lorsque la politique devient violente.
Reference(s):
Gazans condemn Israel's plan to take over Gaza and hope no massacres
cgtn.com
