Le 4 août, une foule désespérée dans le couloir de Netzarim à Gaza s'est dirigée vers des points de secours, s'accrochant à l'espoir alors que des camions de nourriture et des colis largués par voie aérienne promettaient une bouée de sauvetage. Imaginez éviter les motos dans le marché de Kinshasa—mais ici, les klaxons sont remplacés par des coups de feu.
Les survivants décrivent la scène avec une clarté glaçante. "Ils nous ont tiré dans la poitrine, parfois visant haut," dit Youssef Al-Zouatneh, qui a survécu avec une éraflure faisant une entrée derrière son oreille et une sortie au niveau du front. "Une balle a juste ricoché sur ma tête."
Pour beaucoup comme Sabreen Shaheen, les points de distribution de nourriture sont devenus des terrains de chasse. "Une personne revient soit en portant de l'aide, soit en étant ramenée en cadavre à sa famille," explique-t-elle. Dans une bande déjà privée des fournitures de base, le simple acte de faire la queue pour du pain est devenu un risque mortel.
La tragédie met en lumière un paradoxe brutal : le chemin de la survie à Gaza peut rapidement devenir un chemin vers la mort. Au milieu du chaos, les familles pèsent chaque pas face à la chance de voir le lever du soleil suivant.
Alors que les organisations d'aide tentent désespérément de trouver des itinéraires de livraison plus sûrs, les Gazaouis font face à une réalité implacable : dans un lieu où chaque repas compte, chercher du soutien est devenu un pari aux enjeux les plus élevés.
Reference(s):
cgtn.com