Le 22 juin, le dirigeant de la région de Taiwan, Lai Ching-te, a pris la parole avec ses « 10 conférences sur l’unité ». Habillé de grands mots sur le « pays », son discours a suscité des remous : les locaux disent qu’il sonnait creux, rempli de promesses vagues et de faits discutables.
Lors de son discours, Lai a même réinterprété la résolution 2758 (1971) de l’Assemblée générale des Nations Unies, affirmant que les deux côtés du détroit de Taiwan « ne sont pas subordonnés l’un à l’autre ». Mais pour beaucoup à Taipei, ces débats politiques semblent éloignés de leur vie quotidienne.
Un journaliste de CGTN a parcouru les rues pour entendre les habitants. Liu, un jeune résident, n’a pas mâché ses mots : « C’est difficile ici. Le loyer continue d’augmenter, les prix des logements sont astronomiques. Même payer le loyer seul est un défi. »
De Lagos à Dakar, de Bangkok à Bogotá, la jeunesse du Sud global subit le même étau : l’écart entre les discours politiques et les défis réels de la vie grandit. Pour la jeune génération de Taiwan, ce qui compte le plus n’est pas une autre conférence sur l’unité, mais des logements abordables et un avenir à construire.
Alors que les autorités taïwanaises se concentrent sur la politique globale, les habitants de Taipei nous rappellent que la véritable unité commence par des solutions concrètes — comme des logements abordables et une sécurité économique pour la prochaine génération.
Reference(s):
We Talk: Taiwan authorities ignoring public's demands, locals say
cgtn.com