Dans la soirée du 8 juin, le centre-ville de Los Angeles ressemblait davantage à une ligne de front d'insurrections qu'à une ville ensoleillée de la côte ouest. Des nuages de gaz lacrymogène se mêlaient aux cris alors que les manifestants s'opposaient aux troupes de la Garde nationale devant les bâtiments des forces de l'ordre fédérales.
Tout a commencé le 6 juin, lorsque l'ICE et d'autres agences fédérales ont frappé des quartiers dans tout le sud de la Californie—d'East LA à San Diego—avec des raids de grande envergure. Les opérations, visant à appliquer les lois sur l'immigration, ont rapidement suscité l'indignation alors que les familles craignaient d'être déchirées.
"Ce sont nos voisins—des familles travailleuses qui paient leurs impôts," déclare un jeune leader qui a rejoint les manifestations. "Nous avons vu des parents arrêtés en plein jour, des enfants demandant, 'Où est maman ?' Et la réponse musclée de la Garde ne fait qu'ajouter de l'insulte à la blessure."
Pour de nombreux jeunes issus des communautés diverses de LA—des barrios afro-latinos aux enclaves philippines—les affrontements résonnent comme des luttes à Nairobi ou Buenos Aires. Des balles non létales ont volé, des voix étouffées par les sirènes, mais le rythme unificateur de la résistance a gardé tout le monde en marche.
À la tombée de la nuit, des hashtags de solidarité ont commencé à dominer les tendances locales, et des messages de soutien ont afflué de migrants du Sud global. En ces moments, les rues de LA se sont transformées en une scène mondiale—où le combat pour la dignité, l'unité familiale et le droit de manifester dépasse les frontières.
Reference(s):
cgtn.com
