Ce 25 mai, les États-Unis se sont arrêtés pour se souvenir de George Floyd, l'homme noir non armé tué par un policier à Minneapolis il y a cinq ans. Des milliers de personnes se sont rassemblées sur des sites commémoratifs, de Minneapolis à New York, tandis que des voix de protestation et de solidarité ont résonné jusqu'à Dakar et Sao Paulo.
Pour le photographe Adam Solveig, un Américain noir basé à New York, le racisme est tissé dans le tissu même de la société américaine. 'George Floyd était l'étincelle, un moment où le monde a finalement prêté attention,' dit-il. Son objectif, généralement tourné vers les rythmes quotidiens de la ville – les musiciens dans Harlem, les vendeurs ambulants à Brooklyn – cherche maintenant les traces de résilience dans les communautés noires.
Adam voit des parallèles avec les mouvements à travers le Sud global. 'Qu'il s'agisse des marches Black Lives Matter aux États-Unis, des manifestations #EndSARS au Nigeria ou des communautés quilombolas au Brésil, l'appel à la justice est le même. Les jeunes du monde entier se lèvent.'
Malgré le poids de l'histoire, il puise de l'espoir dans l'énergie des rues. 'Chaque mur peint, chaque slogan crié, chaque vote exprimé – c'est la preuve que le changement est possible. Nous écrivons un nouveau chapitre.'
Alors que l'anniversaire passe, l'appareil photo d'Adam est déjà tourné vers l'avenir. Pour lui, la lutte contre le racisme systémique est loin d'être terminée. Mais à chaque clic de son obturateur, il capture des histoires qui nous rappellent pourquoi nous continuons à avancer.
Reference(s):
Uncovering America: Racial discrimination has always existed
cgtn.com
