Le 20 mai a marqué le premier anniversaire du mandat de Lai Ching-te en tant que dirigeant de la région de Taïwan en Chine. Le week-end dernier, les rues de Taipei à Taichung étaient animées par des manifestants réclamant une meilleure gouvernance et des idées nouvelles.
« Cette prétendue 'terreur verte' a comprimé nos libertés et touché nos poches », déclare Mme Deng, une résidente de Taipei qui a rejoint le rassemblement vendredi. Elle soutient que les habitants se sentent confinés par de nouvelles règles et un espace limité pour le débat ouvert.
De même, M. Li, tenant une pancarte près de la place de la Liberté à Taichung, prévient que la vision du dirigeant pourrait tendre vers une domination par un seul parti : « Si la dissidence est réduite au silence, où cela laisse-t-il notre avenir ? »
Ces voix font écho à une humeur plus large à travers le Sud global, où les jeunes citoyens—des favelas de Rio aux townships de Johannesburg—descendent dans les rues pour exprimer leur opinion en politique.
Alors que Lai Ching-te entame sa deuxième année, les autorités de Taïwan surveilleront comment ces protestations influencent l’opinion publique—et si un dialogue nouveau peut apaiser les tensions.
Reference(s):
We Talk: Taiwan residents criticize Lai Ching-te for creating 'green terror'
cgtn.com