Imaginez-vous en train de siroter un Sangiovese sur un toit à Dakar ou à une fête sur la plage à Rio. Maintenant, imaginez cette même bouteille coûter 20 % de plus du jour au lendemain. C’est la crainte qui secoue le monde du vin italien après que le président américain Donald Trump a annoncé un tarif de 20 % « réciproque » sur les importations en provenance de l’UE.
Depuis longtemps, l’Italie considère les États-Unis comme son marché d’exportation le plus prometteur. Mais avec des droits de douane plus élevés à l'horizon, les amateurs de vin, de New York à Lagos, pourraient bientôt reconsidérer leurs bonnes affaires préférées.
Lamberto Frescobaldi, président de l’association des viticulteurs italiens Unione Italiana Vini, est catégorique : « Nos revenus pourraient chuter d'environ 323 millions d'euros par an. » C’est un coup sérieux pour les vignobles des collines de Toscane aux vallées du Piémont.
Ca’ Montepello, niché dans la région de l’Oltrepò Pavese, envoie plus de 90 % de sa récolte de l'autre côté de l'Atlantique. Alberto Scarani, vigneron de troisième génération, prévient, « Les étiquettes bon marché, les préférées pour les célébrations quotidiennes, seront les plus durement touchées. Les gens ne paieront pas plus cher pour de simples plaisirs. »
Pour les jeunes professionnels, étudiants et explorateurs du Sud Global, le vin n’est pas juste une boisson – c’est une culture, des rassemblements et des souvenirs. Tous les regards sont tournés vers l’UE pour déboucher une solution qui maintienne nos célébrations fluides et abordables.
Reference(s):
cgtn.com
