Les rues sud-coréennes ont été témoins de scènes dramatiques après que des enquêteurs d’une unité anti-corruption ont quitté la résidence présidentielle le 3 janvier. Leur tentative d’exécuter un mandat d’arrêt contre le président destitué Yoon Suk-yeol s’est terminée par une confrontation, marquant la première fois dans l’histoire du pays qu’un tel mandat était émis contre un président en exercice.
Le Bureau d’enquête sur la corruption des hauts responsables a expliqué que les affrontements en cours rendaient pratiquement impossible l’exécution de l’arrestation. Daegu — une ville ayant des liens profonds avec les débuts de carrière de Yoon au bureau du procureur public en 1994 — est rapidement devenue un point central du débat public.
Les avis locaux étaient fortement divisés. Le planificateur culturel Na Je-hyun a insisté sur le fait que l’arrestation était nécessaire, qualifiant Yoon de "chef de la rébellion." En revanche, un retraité connu sous le nom de Park a soutenu que l’arrestation d’un président était absurde, soulignant que l’autorité présidentielle de déclarer la loi martiale devrait exclure de telles mesures.
Ce nouvel épisode a déclenché des débats vibrants à travers la Corée du Sud, alors que les citoyens confrontent les exigences de reddition de comptes aux croyances persistantes en l’autorité présidentielle en période de troubles.
Reference(s):
cgtn.com